Samedi 7 Juin 2008
A
la proche de la journée mondiale des enfants, ceux d’Haïti demeurent dans un univers de violence
A l’occasion de la journée mondiale des enfants, le 8 juin 2008, les organisations œuvrant dans ce domaine,
a dressé un bilan négatif pour la plupart des enfants haïtiens. Si cette journée porte bonheur pour certains enfants dans
le monde, chez nous, en Haïti c’est plutôt des angoisses
et des traumatismes en raison de la recrudescence des actes de Kidnapping.
Selon certains psychologues, les enlèvements ont des impacts
négatifs sur la productivité scolaire des enfants. " Les camarades de classes des enfants enlevés peuvent permettre le développement
des émotions de paniques et psychosomatiques ", informent- ils, en précisant que des enfants qui ont été kidnappés pressentent
des signes de comportements drôles qui à l’avenir auront des influences imparfaites.
Un enfant
qui a été enlevé en Haïti, qui vit pour le moment à l’étranger, est complètement traumatisé et écarte toutes possibilités
de rentrer en dans le pays selon les témoignages de sa mère qui ajoute que depuis après l’enlèvement de son enfant,
Haïti représente un dilemme pour son dernier né. Cette femme informe que son second enfant qui vit en Haïti est aussi traumatisé
en raison de la multiplication des actes de kidnapping.
"Les parents ont pour responsabilité de s’adresser à
un psychotechnicien pour les enfants qui ont été victimes d’enlèvement", rétorque un spécialiste qui croit que les parents
doivent renseigner les progénitures sur les évènements du kidnapping tout en mettant en garde contre les détails sur les infractions
scandaleuses.
Marc Arthur AZIAS et Jodel PHILOGENE
Port-au-Prince, Haïti
Samedi 7 Juin 2008
Le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF)
condamne les actes de kidnapping contre les enfants
Les enlèvements
d'enfants et de nourrissons ont sévèrement multiplié dans le pays au cours des
derniers jours. Depuis le 1er janvier 2008, au moins 50 enfants ont été Kidnappées, dont la majorité sont des filles, comparativement
au commencement de l’année 2007 qui était au nombre de 31, une situation le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF)
à condamné énormément.
”Les
crimes perpétrés contre les enfants et adolescents au cours des dernières semaines en Haïti ne peut pas être confirmé à 100%
parce que, il y a même ceux qui ont été victime qu’on n’arrive pas à être informé ” a annonce Mme Annamaria
Laurini, la représentante de l'UNICEF en Haïti.
l'UNICEF a souligné le cas du jeune écolier de 16 ans Kareem Xavier Gaspard qui a été kidnappé puis assassiné quelques
jours après, ce qui a permis à des milliers de personnes investies
les rue de Port-au-Prince le mercredi 4 juin 2008 pour manifester contre l’accroissement des actes d’enlèvement
et de violence qui ont pris une intensité extraordinaire au cours de ces dernières semaine.
Mme Annamaria
Laurini lance un S.O.S vers les autorités judiciaires et policières d’adopter
des mesures drastiques pour protéger les enfants haïtiens contre les kidnappeurs qui prennent plaisir à semer le deuil au
sein des adolescents qui sont chargés d’assurer la relève à la gouvernance du pays, le plus pauvre de la région.
Marc Arthur AZIAS et Jodel PHILOGENE
Port-au-Prince, Haïti
Vendredi
6 Juin 2008
L’un des patrimoines du pays, la forêt des pins est en voie de disparition
A l’occasion de la journée mondiale de l’environnement, l’état haïtien se donne
comme préoccupation, l’héritage sacré national qui est ces derniers jours subit les agressions sauvages par des résidents
de la forêt, voire même des autorités qui prennent plaisir à dévaster cette fortune soit pour liquider avec des vendeurs de bois ou pour transformer par combustion lente et incomplète.
Le déboisement
de cette espace réservée d'Utilité Publique, donne la rage au cœur. Le maire principal
de la commune de Fonds-Verrettes, Junel Jean dénonce le laxisme et l'immobilisme de l'Etat malgré l'existence des lois contre
les abuseurs.
Par la voix du
représentant du ministère de l’Environnement, le directeur départemental de l’Ouest, ingénieur Luckner Remarais
a promis des réalisations concrètes. Pour la mise en place de ce projet, visant de préserver et de perfectionner cette surface
verdoyante qui représente un véritable poumon pour la république d’Haïti et celle de la république Dominicaine, il faut
changer la condition de vie des localitaires de la région métropolitaine et d'encourager les populations locales à la préservation
de leur patrimoine naturel.
Pour la célébration
de cette date, le ministère de l’environnement, en dépit de l’absence d’un gouvernement légitime, avec l’absence
soulignée du ministre Jean Mary Claude Germain a réalisé des activités de concert avec le premier citoyen de la commune de
Fonds-Verretes Junel Jean dans le but de sensibiliser la population de protéger
les bois pins.
A en croire, le
magistrat de cette commune, il y a même des notoires qui ont impliqué dans ces actes barbares. Il a pointé du doigt certains
membres de la famille du député de la circonscription de Ganthier- Fonds Verretes Pierre Jude Destiné.
Selon certains
spécialistes, chaque bocage de pin permet à environ 14 personnes de respirer.
Dans le temps,
la Forêt des Pins avait une superficie de 132 milles hectares de terre, pour le présent moment, elle n’a que 9.5 hectares.
Marc Arthur AZIAS et Jodel PHILOGENE
Port-au-Prince,
Haïti
Vendredi
6 Juin 2008
La
police nationale d’Haïti n’a pas répondu à l’appel de la commission de justice et sécurité de la chambre
basse
Le directeur général de la police nationale d’Haïti Mario Andrésol n’a pas présenté au parlement
haïtien pour répondre à la convocation de la commission permanente de justice et sécurité à la chambre basse, le jeudi dernier.
"Mario Andrésol prouve clairement que la PNH n’a pas la détermination de freiner l’insécurité dans le pays, plus
particulièrement le phénomène du kidnapping" confie le député de la circonscription de Pétion ville Steven Benoit, déplorant
la décision du directeur de la police qui ignore l’invitation des parlementaires.
Cependant, Les kidnappeurs
continuent de semer le deuil au sein de la population haïtienne. Face à la recrudescence
des actes de kidnapping, divers secteurs dans la vie nationale accusent les autorités policières, pourtant celle-ci donnent
responsable l’appareil judiciaire qui aurait libéré des criminels sans tenir compte des procédures légales.
Le
DG de la police a souligné que toutes les entités responsables du pays, le pouvoir exécutif, le pouvoir législatif et judicaire
doivent jouer leur partition afin d'enrayer le phénomène du kidnapping, un mal endémique qui endeuille et appauvrit la société
haïtienne.
Pour des raisons qu’on n’arrive pas à comprendre, la majorité des individus appréhendés pour
le cas d’enlèvement ont souvent été relâché peu de temps après sans qu'ils n'aient été jugés, a annoncé le directeur
général de la Police nationale d'Haïti (PNH), Mario Andrésol, estimant cela comme un encouragement pour les criminels à agir
sans frayeur.
Le numéro un de la PNH a, cependant, renouvelé la volonté de la seule force publique légale du pays de créer
un climat de paix pour donner la garantie que les bandits vont être traqués sous peu.
Marc Arthur AZIAS et Jodel PHILOGENE
Port-au-Prince,
Haïti
Enter content here
